L’Association a pour but de venir en aide à des enfants et leurs parents devant surmonter des difficultés personnelles ou d’ordre familial.

Pour atteindre cet objectif l’Association exploite :

  • un internat avec école spécialisée – le Centre médico-pédagogique (CMP)
  • une unité de soutien ambulatoire destinée aux familles avec petits enfants – Le Coteau
  • une structure d’accompagnement de visites – Espace contact
  • un accueil de jour pour des jeunes – ASEJ Les Croisettes
  • un internat avec école spécialisée – le Home-Chez-Nous (HCN)

Un peu d’histoire…

Le Châtelard a été fondé en 1884 pour accueillir, en internat, des filles de 12 à 18 ans qui ne recevaient pas, dans leur famille, « une éducation morale et religieuse suffisante ». 

Durant la première moitié du 20ème siècle, l’institution (alors au Châtelard-sur-Lutry) se nommait « Asile pour jeunes filles » ; l’un de ses buts était de faire de ses protégées « de bonnes servantes fidèles à leurs maîtres ». Elles étaient formées aux tâches ménagères et on leur enseignait la modestie et la reconnaissance envers les personnes charitables qui donnaient les habits usagés de leurs enfants pour les habiller.

Jusque dans les années 1940, la situation semble claire : les filles placées au Châtelard proviennent de « milieux déplorables » dont il convient de les « isoler et protéger ».

Plus tard, au début des années 1950, le modèle de référence prend appui sur des théories relevant de la psychologie. Une place importante est faite à l’anamnèse de l’enfant placé. On établit une relation évidente entre une carence familiale et l’apparition de troubles affectifs.

On analyse, on cherche le pourquoi, on remonte aux causes. On identifie un certain nombre de dysfonctionnements familiaux semblant directement impliqués dans l’étiologie des troubles comportementaux. Au Châtelard, on cherche à proposer un modèle de famille, ou une “famille-modèle” aux relations claires, sous la conduite ferme et chaleureuse d’un éducateur disposant maintenant d’une solide formation.

Entre-temps, la clientèle du Châtelard est devenue mixte; un couple (parrain et marraine) est à la direction. Cette “famille modèle” a pour but de stabiliser les comportements désorganisés de l’enfant et de permettre un développement de ses potentialités scolaires, affectives, sociales.

Toutefois, une inquiétude demeure, sous-jacente, au sujet du retour de l’enfant dans son milieu d’origine. Une crainte persiste, que “les mêmes causes ne produisent les mêmes effets”.

Un assistant social est engagé pour rendre visite aux parents et tenter de leur faire comprendre et si possible partager l’action du Châtelard.

Des traitements thérapeutiques (logopédie, psychomotricité ) sont préconisés pour pallier à des carences spécifiques; dans certains cas, une psychothérapie est prévue “pour aider l’enfant à voir plus clair en lui”. A partir de cette période, le travail avec les familles va aller en s’intensifiant.

Une évolution se dessine vers une nouvelle perception du milieu d’origine des enfants placés au Châtelard. L’ancien modèle d’analyse ne suffit plus à expliquer certains mécanismes d’échecs à répétition, ni à donner les moyens de les débloquer.

La distinction entre causes et effets devient moins évidente. On s’intéresse moins au pourquoi des symptômes qu’au “comment est-ce que les choses se passent dans une situation donnée”.

On parle moins de faiblesses ou de carences d’un système que de forces de cohésion ou de non-changement. Il est bon de considérer la famille comme un tout, à plus forte raison si l’un de ses membres en est momentanément écarté.

Une institution comme le Châtelard a donc subi et mis en place d’importantes modifications visant une adaptation constante aux nouveaux besoins, aux nouvelles demandes exprimées par les usagers et par la société.

Aujourd’hui, nous avons donc en héritage une structure qui, soumise à l’épreuve du temps et à travers les expériences, les recherches, les erreurs et les réussites, s’est peu à peu façonnée et transformée et qui, vraisemblablement, va continuer à le faire.

Le comité

Président · M. Guy Gaudard Député · Entrepreneur électricien
Vice-président · M. Mathias Keller · Avocat
Secrétaire · Mme Nathalie Bernheim · Centre Patronal
Trésorier · M. Stéphane Binggeli · Sous-directeur à la BCV

Les membres

Mme Corinne Haubensak · Evoluthys – HR & Management Consulting, Lausanne
Mme Agnès Pittet Getaz · Responsable Prestations, Administration et Planification Soins à domicile
M. Marco Bosso · Ingénieur

Organigramme

organigramme chatelard

François Gorgé

Directeur Général

Michele Sparti

Directeur socio-pédagogique

Christian Beaud

Directeur administratif

Caroline Ochs

Adjointe de direction

Patrizia Ermacora

Adjointe de direction

Laure Ugo

Adjointe de direction (CMP)

Charles-André Durgnat

Adjoint de direction (HCN)

Finances

L’Association Le Châtelard fait partie du secteur privé de la structure sociale vaudoise.

Depuis le 1er janvier 2008, notre Association a signé un contrat de prestation avec la DGEJ pour une durée de 5 ans. Nos principales sources de financement sont les subventions cantonales de la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ), les subventions fédérales de l’Office fédéral de la justice (OFJ) et les participations des parents.

Les dons sont également très importants pour le bon fonctionnement de notre institution. Ceux-ci nous permettent de mettre en place des nouveaux projets pour nos enfants.

Nos comptes sont audités toutes les années par notre organe de révision, présentés à l’Assemblée Générale pour approbation et remis à la DGEJ.

Chaque année nos budgets sont adaptés en tenant compte des évolutions significatives et de l’augmentation du coût de la vie.

Une tenue stricte de nos comptes nous permet de garder la confiance de nos différents partenaires. Et ainsi d’avoir les moyens d’offrir à nos enfants un environnement adéquat à leur réinsertion familiale et scolaire à court ou moyen terme.

Rapports annuels

2022
2021
2020
2019
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011